Leibniz' Urteil:
"Erat enim Carolus II maximi Princeps ingenii, sed minimae rerum seriarum curae." (Leibniz an Claudio Filippo Grimaldi von Mitte Januar – Anfang Februar 1697; I, 13 N. 321, S. 526).
"Il [Karl II.] avoit les coeurs de la nation, mais ses menées avec la France, et le peu de soin qu’il prenoit de l’interest de sa couronne, du repos de l’Europe, et de la Religion protestante, forcerent ses sujets de se defier de ses desseins." (Leibniz für das Haus Braunschweig-Lüneburg vom 17.(?) Januar 1701; I, 19 N. 24, S. 39; vgl. auch I, 26 N. 234, S. 481).
"Celuy qui nous a donné les lettres de feu M. le Comte d’Arlington a obligé le public. On y voit clairement que les desseins du feu Roy Charles II. n’estoient gueres bons et qu’il ne vouloit que de l’argent. Je m’estonne pourquoy il estoit sorti de son caractere lors qu’il declara la guerre aux Hollandois la premiere fois, car quelle raison avoit il de les tant hair? Pour la seconde fois, il le fit en partie pour satisfaire à son animosité, et en partie comme pensionnaire de la France. Ce Prince est un de ceux qui ont fait le plus de mal à l’Europe." (Leibniz an Thomas Burnett of Kemney vom 18. Juli 1701; I, 20 N. 185, S. 280; vgl. ebd., S. 284).
"Charles II. Roy de la Grande Bretagne, avoit quelque chose de semblable. Il ne s’appliquoit aussi que par paroxismes [d. h. wie August II. von Polen]". (Leibniz an Matthias Johann von der Schulenburg vom 19. Februar 1707; I, 27 N. 61).
"Quand il dit (p. 310) que le feu Roy d’Angleterre estoit un prince d’un esprit de mediocre étendue, il témoigne d’avoir esté fort mal informé. C’estoit un des plus penetrans esprits et des plus universels du monde. On peut même dire qu’il en sçauroit [lies sçavoit] trop et que son genie le faisoit donner plustost dans le brillant et se dégouter du solide. Il regardoit les affaires comme un esclavage peinible et moralisant trop sur la vanité des choses du monde, il s’abandonnoit à ses aises." (IV, 3 N. 2, S. 20).
"[...] l’esprit du feu Roy, prince d’un grand genie, et qui auroit esté heureux, s’il n’avoit preferé ses aises à sa charge, et au bien de sa Couronne. " (IV, 3 N. 10, S. 184).
"Le Roy d’Angleterre est l’homme de son Royaume qui a le plus de sens, mais qui en use le plus mal." (IV, 6 N. 133, S. 796).