"In Poireto laudo bonam voluntatem ac zelum. Sed quod nos eruditionem vocamus, ille non magnopere videtur curare. Et sane malim ego quoque hominem pium quam doctum. Sed malim tamen pietatem cum doctrina, quam zelum scientiae expertem." (Leibniz an Friedrich Simon Löffler vom 10. Februar 1693; I, 9 N. 453, S. 674).
"Il y a des bonnes choses dans M. P o i r e t. II dit fort bien que l’ame est une medaille vivante de la divinité, mais je n’approuve point qu’il veut que les verités qu’on appelle avec raison eternelles, dependent de l’arbitre ou bon plaisir de Dieu. ll fait un mauvais raisonnement dans son Oeconomie Tom. l. chap. 3. § 11. en inferant de ce que Dieu a l’idee de ce monde, et que ce monde est un effect de son decret[,] que donc l’idee de ce monde est arbitraire aussi. Car on repondra que l’idee de ce monde comme possible ne laisse pas d’estre [e]ternelle et necessaire[.] L’Essence de Dieu renferme les creatures eminemment, et a ainsi les idees de leur essences. Les effects sont tousjours enveloppés virtuellement dans leur cause totale. M. Poiret n’a point vu, que tout naist à l’ame de son propre fonds[,] il dit des grands et beaux mots, mais il en manque le fonds chez luy." (Leibniz an Thomas Burnett of Kemney vom 29. Dezember 1707; I, 27 N. 445).
"[...] M. Poiret, dont je trouve les sentimens quelques fois fondés plustot en imaginations qu'en raisons, et il faut estre un peu imaginatif comme luy pour donner là dedans. En latin il est fort obscur, et en françois fort diffus, ce qui m'a empeché d'entrer dans tout son systeme; mais j'en ay assés compris sur quelques parties pour en juger comme je viens de faire." (Leibniz an Lorenz Hertel vom 18. September 1708; Druck in I, 28.)
Fundstellen überprüft.
sectateur d. i. Poiret: I, 4 S. 431:31